Après les élections du 31 décembre 2018, le FCC et le CACH avaient conclu un accord de principe sur la gestion commune du pays. Mais sur le terrain, l’on ne voit pas vraiment l’impact positif dudit accord, d’autant plus que le FCC se réjouit d’une grande partie du pouvoir dans la gestion de la République au détriment de son « partenaire ». « D’où, l’accord était-il mal conclu ? », s’interroge l’opinion qui constate un certain blocage.

La Rédaction de Nyota Radio Télévision

Après les élections du 31 décembre 2018, le FCC et le CACH avaient conclu un accord de principe sur la gestion commune du pays. Mais sur le terrain, l’on ne voit pas vraiment l’impact positif dudit accord, d’autant plus que le FCC se réjouit d’une grande partie du pouvoir dans la gestion de la République au détriment de son « partenaire ». « D’où, l’accord était-il mal conclu ? », s’interroge l’opinion qui constate un certain blocage.

Signé par le FCC et le CACH, l’accord aboutirait à un fiasco sur la gestion du pays. Alors que ces deux plateformes ont juré de gouverner ensemble. Dans tout cela, c’est le FCC qui en bénéficie, entendu qu’il a une grande partie du pouvoir dans la gestion de la chose publique. Jusque-là, CACH ne se contente que de la « magistrature suprême ». FCC a raflé presque toutes les provinces au travers les élections des gouverneurs.

Réunies du 2 au 4 mars dans la ferme de Kingakati, les deux plateformes politiques avaient abouti à un accord de principe sur une coalition en vue de la formation du gouvernement. Toutefois, la question est sur les lèvres des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) qui continuent à condamner la mainmise de l’ex-président de la République Joseph Kabila sur la gouvernance de Félix Tshisekedi. « Jusque-là, le pays n’est pas suffisamment libéré », s’inquiète Mgr Frigolin Ambongo.

Les évêques de la Cenco ont décidé d’accompagner le chef de l’État dans la gestion du pays. A cet effet, ils souhaitent voir l’actuel président s’affranchir de son partenaire. Ils accusent ce dernier de s’immiscer dans la justice de l’État.

Ayant détenu la majorité absolue à l’Assemblée nationale et au Sénat, le FCC a boudé « la coalition FCC-CACH », en continuant à réclamer plus des postes dans le prochain gouvernement. Il est clair que ledit accord politique entre les deux parties a été mal conclu.

Eu égard à cela, il revient à Kabila et à Tshisekedi de revoir leur accord pour faire face aux défis auxquels est confronté la République démocratique du Congo. Sinon, Tshisekedi n’aura qu’une seule option de procéder au renversement de cette majorité ou de la dissolution du Parlement au bout de deux ans.


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