La Rédaction de Nyota Radio Télévision

Près de 27 millions de Sud-Africains étaient appelés aux urnes ce mercredi 8 mai pour un double scrutin : législatives et provinciales. Il s’agit des premières élections nationales depuis l’arrivée au pouvoir du président Cyril Ramaphosa. 25 ans après la fin de l’apartheid, l’ANC, le parti de l’ancien président Nelson Mandela est toujours au pouvoir et le parti devrait conserver sa majorité au Parlement.

Les plus de 23 000 bureaux de vote que compte le pays ont officiellement fermé à 20h TU et selon la commission électorale le scrutin s’est bien passé sans incident notable. Seulement une dizaine de bureaux ont ouvert en retard et il n’y a pas eu de violences comme on le craignait dans certains townships. Le dépouillement a commencé et les premières tendances sont attendues dès jeudi 9 mai.

Cette journée de vote n’a pas soulevé un enthousiasme débordant dans les bureaux que RFI a pu visiter. L’issue est connue d’avance, l’ANC va conserver sa majorité absolue au Parlement. Il y a de la déception, du mécontentement voire de la colère chez les électeurs qui demandent du changement et ce même du côté des sympathisants de l’ANC.

Une majorité qui s’effrite

Un jeune homme du township Alexandra dans le centre de Johannesburg se plaignait que l’ANC n’a jamais rien fait pour sa famille, qu’il vit toujours dans des baraques de taule avant d’ajouter qu’il a quand même voté pour le parti au pouvoir parce que traditionnellement sa famille a toujours voté ANC.

Près de 27 millions de Sud-Africains étaient appelés aux urnes ce mercredi 8 mai pour un double scrutin : législatives et provinciales. Il s’agit des premières élections nationales depuis l’arrivée au pouvoir du président Cyril Ramaphosa. 25 ans après la fin de l’apartheid, l’ANC, le parti de l’ancien président Nelson Mandela est toujours au pouvoir et le parti devrait conserver sa majorité au Parlement.

Les plus de 23 000 bureaux de vote que compte le pays ont officiellement fermé à 20h TU et selon la commission électorale le scrutin s’est bien passé sans incident notable. Seulement une dizaine de bureaux ont ouvert en retard et il n’y a pas eu de violences comme on le craignait dans certains townships. Le dépouillement a commencé et les premières tendances sont attendues dès jeudi 9 mai.

Cette journée de vote n’a pas soulevé un enthousiasme débordant dans les bureaux que RFI a pu visiter. L’issue est connue d’avance, l’ANC va conserver sa majorité absolue au Parlement. Il y a de la déception, du mécontentement voire de la colère chez les électeurs qui demandent du changement et ce même du côté des sympathisants de l’ANC.

Une majorité qui s’effrite

Un jeune homme du township Alexandra dans le centre de Johannesburg se plaignait que l’ANC n’a jamais rien fait pour sa famille, qu’il vit toujours dans des baraques de taule avant d’ajouter qu’il a quand même voté pour le parti au pouvoir parce que traditionnellement sa famille a toujours voté ANC.

D’autres mettent toutefois leurs espoirs dans le nouveau leader de l’ANC, Cyril Ramaphosa, qui a succédé à Jacob Zuma en 2018 et qui a promis d’être l’homme de ce changement en s’attaquant à la corruption et en relançant l’économie.

L’ANC va sans aucun doute conserver sa majorité mais la question reste de savoir en quelle proportion. Les sondages créditent le parti de 51 à 61% des votes, ce qui sera de toute façon un recul par rapport aux plus de 62% crédité à l’ANC lors des dernières élections générales.

L’opposition devrait se renforcer

On s’attend également à ce que l’opposition se renforce. Elle grignote peu à peu les voix des déçus de l’ANC. Deux partis d’opposition se détachent : l’Alliance démocratique de Mmusi Maimane qui aujourd’hui cible la classe moyenne noire mais dont les divisions internes ont beaucoup affecté l’image multiraciale. Et puis surtout le parti d’opposition qui grimpe c’est le parti de gauche radicale de Julius Malema qui gagne clairement du terrain dans les townships, que ce soit à Soweto ou Alexandra et qui séduit les plus pauvres et les jeunes.

Certains déçus de l’ANC ont préféré ne pas voter plutôt que de voter pour l’opposition.

rfi