Liverpool sacré face à Tottenham

La Rédaction de Nyota Radio Télévision

14 ans après son dernier sacre, Liverpool a de nouveau remporté la Ligue des champions, en battant (0-2) Tottenham, ce samedi, en finale, à Madrid.

Champion d’Europe pour la sixième fois de sa glorieuse histoire, le club anglais parachève ainsi une brillante saison, qui l’a vu échouer à la 2e place de la Premier League après un mano a mano historique avec Manchester City, finalement sacré. Le lot de consolation des Reds devrait suffire à balayer les mauvais souvenirs.

Emballant toute la saison, Liverpool n’a pas eu à forcer son talent, samedi soir, au Wanda Metropolitano de Madrid. Un coup du sort s’est chargé de lui faciliter la tâche d’entrée, lorsqu’après seulement 30 secondes de jeu, Mané a vu son ballon repoussé par la main de Sissoko dans la surface. L’arbitre de la rencontre, le Slovène M. Skomina, n’a pas hésité et a accordé un pénalty aux Reds, que Salah s’est chargé de transformer (1-0, 2e).

Devant au score, Liverpool n’avait plus à faire le jeu. Et dos au mur, Tottenham n’a jamais vraiment réussi à prendre la mesure de l’événement. Les Reds ont eu les plus grosses occasions en première période : Trent Alexander-Arnold a vu sa frappe croisée effleurer le montant droit d’Hugo Lloris (17’), avant que le champion du monde ne détourne un tir puissant d’Andrew Robertson (38’).

Origi, « super-sub »

Après la pause, le gardien des Spurs s’est à nouveau montré décisif devant le latéral gauche écossais (55’). Environ quinze minutes plus tard, il a vu une tentative de James Milner, entré en jeu, passer tout près de son poteau gauche.

Puis, après l’heure de jeu, Mauricio Pochettino s’est résolu à faire rentrer Lucas Moura, qui avait débuté sur le banc malgré son incroyable triplé de la demi-finale retour.Le Brésilien a redynamisé l’entrejeu de Tottenham et les opportunités se sont alors succédé. Durant un quart d’heure cependant Tottenham a réussi à imposer une domination territoriale aux Reds, mais sans jamais vraiment se montrer dangereux. 

Pas franchement aidés par un Dele Alli particulièrement maladroit (73e, 78e) et un Kane trop peu incisif, l’avant-garde londonienne n’est jamais parvenue à se montrer à son avantage. De la 80’ à la 81’, Tottenham a tiré trois fois au but, mais Alisson, le portier de Liverpool, s’est à chaque fois interposé. Le Brésilien a ensuite superbement détourné un coup franc de Christian Eriksen (84’).

La « coupe aux grandes oreilles » avait, semble-t-il, déjà choisi son camp depuis un bon moment. Et le but de l’ancien Lillois Divock Origi, en toute fin de rencontre (2-0, 87e), venait confirmer ce qui semblait au final inéluctable : Liverpool, après la frustration d’une énième finale perdue en 2018, touchait enfin au but. La fin d’une malédiction qui vaut tout aussi bien pour l’entraîneur allemand des Reds : après les finales perdues de 2013 (Dortmund, C1), 2016 (Liverpool, C3) et 2018 (Liverpool, C1), Jürgen Klopp est désormais, lui aussi, de la grande famille des champions d’Europe.

La fiche technique

Arbitre : Damir Skomina (Slo).

BUTS. Liverpool : Salah (2’ sp), Origi (87’).

TOTTENHAM : Lloris (c.) – Trippier, Alderweireld, Vertonghen, Rose – Sissoko (Dier 74’), Winks (Lucas 66’) – Son, Eriksen, Alli (Llorente 82’) – Kane. Remplaçants : Vorm, Gazzaniga (g.), Davies, Aurier, Foyth, Sanchez, Wanyama, Lamela. Entraîneur : Mauricio Pochettino (Arg).

LIVERPOOL : Alisson – Alexander-Arnold, Matip, Van Dijk, Robertson – Henderson (c.), Fabinho, Wijnaldum (Milner 62’) – Salah, Firmino (Origi 59’), Mané (Gomez 89’). Remplaçants : Mignolet, Kelleher (g.), Lovren, Moreno, Lallana, Oxlade-Chamberlain, Shaqiri, Brewster, Sturridge. Entraîneur : Jürgen Klopp (All).


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