Inutile de se voiler la face. Ça vole bas dans le couple FCC-CACH ou CACH-FCC, c’est selon. La Convention politique du PPRD à Lubumbashi n’a pas servi qu’à faire l’autocritique et se projeter dans le futur. Ces assises ont été aussi ponctuées par des piques à peine voilées -en guise de réplique- de la kabilie à l’encontre de son principal partenaire dans l’alternance.
Pas vraiment nouveau. Ainsi va ce couple depuis l’annonce du mariage le 23 janvier suivi le lendemain de sa célébration en grande pompe au Palais de la nation. Des fiançailles officielles d’à peine quelques heures dans cette famille recomposée dont les enfants de deux conjoints -qui se détestaient intimement- ont appris la nouvelle l’exacte veille du mariage ! Ceci explique sans doute, en grande partie, cela. Suite au précédent depuis cette officialisation, bien malin qui pourrait donner le régime matrimonial de l’union FCC-CACH.
Serait-ce la communauté universelle des biens ? S’agirait-il de celle réduite aux acquêts? Ou serait-il question de la séparation des biens ? On peut même aller jusqu’à se demander si ce couple est abonné à un même lit. Tout donne à penser que les conjoints font chambre à part ! Car, dans ce ménage les preuves d’amour sont à chercher.
Les bisbilles, les chamailleries, les provocations abondent. Problème, ces scènes de ménage pouvaient passer si le couple-infernal?- en question n’était pas en charge des affaires de l’Etat et donc de l’avenir de tout un pays. Or, c’est bien le cas. Il est archiconnu qu’à trop tirer sur la corde, elle risque de se casser. Pas sûr, dans ce cas, que l’un des conjoints et sa dépendance ne tire les marrons du feu.
Plus grave, en cas de divorce c’est la nation tout entière qui paierait l’addition. En fait d’addition, ce serait un lourd tribut qui pourrait se décliner en terme d’instabilité générale à l’échelle de ce pays-continent. Voire au niveau de la sous-région. Qui y a intérêt? Personne.
Moralité : à défaut du grand amour synonyme d’un mariage de cœur, le couple ferait contre mauvaise fortune bon cœur en entretenant un mariage de raison. Les deux conjoints auront ainsi mérité de la patrie.