Crise en RDC: l’Eglise réaffirme ses positions en faveur d’un «Etat de droit»

La crise s’aggrave en République démocratique du Congo (RDC) pour les évêques catholiques qui ont livré ce 19 février les conclusions de leur assemblée générale extraordinaire. L’occasion de clarifier leur positionnement dans cette crise et notamment leur soutien au Comité laïc de coordination, organisateur des marches du 31 décembre et du 21 janvier. « Nous n’abandonnerons jamais notre engagement pour l’avènement d’un Etat de droit en RDC » ont déclaré les évêques.
« Répression sanglante », « campagne de dénigrement et de diffamation » de l’Eglise catholique, application « sélective biaisée de l’accord de la Saint- Sylvestre » et « extension inquiétante des zones d’insécurité ». Les évêques congolais dressent un constat sévère et inquiet de la situation dans leur pays ce 19 février après leur assemblée générale extraordinaire.

En République démocratique du Congo, l’Eglise est sous pression, critiquée par le pouvoir pour son engagement. Si certains la présentent comme divisée, elle a au contraire réaffirmé hier son unité, sa détermination et son soutien « moral » et unanime au Comité laïc de coordination, initiateur des marches réprimées depuis le 31 décembre.

Si la Conférence épiscopale congolaise (CENCO) ne participe pas à l’organisation, elle considère qu’il est pleinement dans la mission des prêtres d’être aux côtés de leurs fidèles dans leur lutte « pour l’avènement d’un Etat de droit ».

(RFI 20/02/18)