Composition du Nouveau Gouvernement : Favoritisme et Manque de Renouveau.
La révélation de la composition du nouveau gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa met en lumière le favoritisme et le manque de renouveau politique.
Une tendance frappante qui a émergé est la nomination de nombreux membres ayant soutenu la campagne présidentielle de Félix Tshisekedi en décembre 2023. Ces nominations semblent davantage récompenser la loyauté politique que la compétence et l’engagement envers le changement véritable.
Le duo clé de la campagne présidentielle, Jaquemin Shababi et Acacia Bandubula, se voit attribuer des postes de vice-Premier ministre et de ministre d’État respectivement, soulevant des questions sur le véritable critère de sélection des membres du gouvernement. Cette préférence accordée aux proches du président Tshisekedi suggère un manque d’ouverture et de diversité dans le processus de formation du cabinet.
De plus, la reconduction de plusieurs membres de l’ancien gouvernement Samba Lukonde à des postes clés témoigne d’une continuité qui pourrait entraver les aspirations de changement et de progrès du peuple congolais. Le maintien de figures familières au sein du gouvernement soulève des doutes quant à la capacité de cette nouvelle équipe à apporter les réformes nécessaires pour répondre aux défis socio-économiques auxquels le pays est confronté.
La forte représentation féminine au sein du cabinet, bien que louable en apparence, semble être utilisée comme un écran de fumée pour dissimuler le manque de diversité idéologique et politique au sein du gouvernement.
Dans l’ensemble, la composition de ce nouveau gouvernement laisse entrevoir un avenir incertain pour la RDC, marqué par un favoritisme politique flagrant et un manque de volonté réelle de changement. Si cette tendance persiste, il est peu probable que ce cabinet puisse répondre aux attentes du peuple congolais et ouvrir la voie à un véritable progrès et à une gouvernance transparente.
La Rédaction.