Felix Tshisekedi

La Rédaction de Nyota Radio Télévision

En marge de la dernière journée de son deuxième conclave tenu le samedi 22 juillet 2017 au siège de l’UDPS, le Rassemblement a haussé le ton pour demander l’arrêt des poursuites judiciaires dont est l’objet Moïse Katumbi. Au fait, il s’agit d’une exigence centrée sur le respect de l’esprit et de la lettre de l’Accord de la Saint Sylvestre qui se fonde sur la réclamation première de la Majorité, à savoir la décrispation du climat politique pour une issue heureuse d’une transition qui ne dit pas son nom. On se le rappelle bien, le dialogue auquel avaient finalement souscrit les forces vives de la nation, était réclamé à cor et à cri par la majorité, incapable d’organiser les élections dans les limités fixées par la Loi fondamentale et, ce faisant, redoutait la réaction de la population dont le goût de l’alternance et de la démocratie est aiguisé depuis des décennies.

Il était ainsi convenu l’abandon de poursuites judiciaires fantaisistes contre des adversaires politiques et l’élargissement de ceux détenus dans les geôles sur fond de subterfuges diverses. Ainsi, en l’occasion de son Conclave, la plateforme dirigée par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi, a également invité à la libération de Jean-Claude Muyambo et d’autres activistes notamment ceux de la Société civile jusque-là détenus.

Il faut rappeler que ce Conclave a été dicté par la poursuite du coup de force perpétré par la Majorité contre les résolutions du dialogue appelé de tous ses vœux par ses animateurs, putsch dont le dernier acte en date est la désignation monocorde des animateurs du CNSA. La manœuvre a d’ailleurs suscité des altercations au sein même de la famille politique divisée entre les pro et les contre Olenghankoy. Visiblement, le pouvoir n’entend point céder sur les vertus de la compétions pour voir les acteurs politiques s’affronter librement au cours des joutes électorales qui pointent à l’horizon. La meilleur stratégie pour ces acteurs reste ainsi de disqualifier par des contours malhonnête des adversaires de poigne afin de se Très actif actuelle- ment dans la sphère politique pour des raisons citoyennes – comme il le dit lui-même – Sindika Dokolo, s’est retrouvé der- nièrement condamné par la justice congolaise pour une affaire de spoliation d’immeuble – je n’insinue rien ! C’est en réaction à cette sentence qu’il soumet le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba à une cure de pé- dagogie sur la distribution de la justice sur la planète. Sans commentaire de no- tre part, nous vous invitons à découvrir l’intégralité de cette correspondance épis- tolaire: Excellence Monsieur le Ministre, Il y a 31 ans, en 1986, le régime du Maréchal MOBUTU, au mépris des lois, avait décidé de dépouiller feu Augustin DOKOLO SANU, mon père, de sa banque et de la quinzaine des sociétés qui constituaient son Groupe. Mal gérés, ces biens ne lui furent rendus en 1991 qu’après une scandaleuse destruction de l’outil de production et des emplois. L’indemnisation reconnue et promise n’a jamais été payée jusqu’à ce jour. Il y a quelques jours, j’ai appris que mon frère DOKOLO LUZOLO et moi-même avons été condamnés par le Tribunal de Paix d’Assossa à 12 mois de servitude pénale, à la destruction de certains de nos titres fonciers et à 15.000 $ USD de dommages-intérêts. Ces immeubles nous furent cédés par feu notre père après leur restitution par l’Etat congolais. Sans m’attarder sur le fond de ce dossier, espérant qu’une justice indépendante et objective permettra un jour d’établir les faits, j’aimerais soumettre à l’analyse du garant du bon fonctionnement de la justice que vous êtes les faits ci-après : 1. une citation directe sous RP 9039, mentionnant avoir été déposée auprès de la sentinelle d’un des voisins de ma mère par un nommé MU- LUMBA NIATI, prétendument huissier du Tribunal de Paix de Kinshasa/ Ngaliema, a servi de base à notre condamnation ; maintenir au pouvoir, de quelque formule que ce soit. Là s’abreuvent les ennuis sous lesquels ploie Moïse Katumbi depuis son éloignement du Pprd, et les Muyambo, Diomi Ndongala…