Ce lundi 2 septembre, en début d’après-midi, une opération musclée a eu lieu au bureau de Monsieur Seth Kikuni.
Des agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR), accompagnés du Directeur provincial Ville de Kinshasa, ont fait irruption dans ses locaux, munis d’un ordre de mission. Ils ont contraint Monsieur Kikuni à les suivre, prétextant un entretien avec l’Administrateur général de l’ANR.
L’échange qui a suivi s’est révélé particulièrement tendu. Les forces de l’ordre n’ont pas hésité à recourir à la violence physique, brutalisant Monsieur Kikuni avant de l’emmener vers la permanence du département de la sécurité intérieure, situé dans la Commune de la Gombe, en face de la Primature. Depuis plus d’une heure, Monsieur Kikuni est détenu dans ce qui semble être une véritable séquestration arbitraire.
Cette arrestation survient peu après la rencontre de Monsieur Kikuni, accompagné d’autres membres du Cadre de concertation des forces politiques et sociales, avec le Président de l’Église du Christ au Congo. Cet enchaînement d’événements laisse à penser à une orchestration délibérée visant à faire taire les voix dissidentes.
Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales a immédiatement réagi, dénonçant avec véhémence cette tentative d’intimidation. Selon ce regroupement, l’action du régime en place est une nouvelle démonstration de son autoritarisme et de son incapacité à respecter les droits et libertés fondamentaux. Ils exigent la libération immédiate et inconditionnelle de Monsieur Kikuni et mettent en garde contre toute autre forme de répression à l’encontre des membres de l’opposition, des activistes de la société civile, et des journalistes.
Cette nouvelle escalade dans la répression politique met en lumière la volonté persistante du régime de museler la résistance démocratique. Les forces politiques et sociales congolaises restent déterminées à poursuivre leur combat pour la liberté, la justice, et la dignité du peuple congolais, malgré les tentatives du pouvoir actuel de briser leur voix. Le régime en place ne pourra éteindre la flamme de l’espoir et du changement en muselant les voix critiques.
La Rédaction.
