L’arrestation de Jean-Bosco Bahala, ancien coordonnateur du Programme national de Désarmement, Démobilisation, Relèvement, Réinsertion Communautaire et Stabilisation (P-DDRRCS), a créé un vif émoi à Lamuka.
Après son retour au pays, Bahala a été interpellé suite à ses récentes rencontres avec des responsables de l’alliance Fleuve Congo et du M23, des groupes qui opèrent dans l’est de la République démocratique du Congo.
Prince Epenge, un des leaders de la Coalition Lamuka, a rapidement réagi à cette arrestation, qualifiant les circonstances de « tâtonnement » du gouvernement de Félix Tshisekedi. Selon Epenge, Bahala n’a agi qu’en vertu d’un ordre de mission officiel et pour le compte de l’État. Il insiste sur le fait que l’arrestation de Bahala met en lumière une confusion croissante dans la gestion des affaires sécuritaires par l’actuel gouvernement.
« Monsieur Jean-Bosco Bahala n’est pas un fou. Il a quitté le Congo avec un ordre de mission. Il a rencontré le M23 et l’AFC pour et au nom du gouvernement de la RDC. La Coalition Lamuka s’indigne de ce tâtonnement qui prouve que Félix Tshisekedi ne sait plus où il amène le Congo sur le plan sécuritaire. Nous exigeons au nom du peuple congolais la vérité ! », a déclaré Epenge.
Cette déclaration reflète une préoccupation croissante au sein de l’opposition concernant la clarté et la transparence des opérations gouvernementales en matière de sécurité. L’arrestation de Bahala, qui aurait été impliqué dans des négociations avec des groupes rebelles, soulève des questions sur les intentions réelles de ces démarches et sur la stratégie du gouvernement face à la crise dans l’est du pays.
La Rédaction.