Une semaine après les frappes que l’armée ougandaise dit avoir menées en République démocratique du Congo (RDC) vendredi 22 décembre, de nombreuses questions restent en suspens. Dans son dernier communiqué, le troisième en quelques jours, l’UPDF, l’armée de Kampala, revendique cette fois une centaine de tués dans les rangs des rebelles des Allied Democratic Forces (ADF) et la destruction de plusieurs « entrepôts logistiques ». L’armée ougandaise évoque même un droit de poursuite, mais Kinshasa ne confirme toujours pas.
Le dernier communiqué de l’armée ougandaise sur l’attaque qu’elle a menée en RDC le 22 décembre dernier contre des ADF est plus détaillé que les précédents. Il comporte un bilan : plus d’une centaine de « terroristes » tués. Le détail des cibles présumées est le suivant : « huit bases situées dans le triangle d’Eringeti ».
Le document comporte même des précisions sur les « survivants » qui selon le document seraient en train d’ « errer dans le Nord-Kivu », pendant que l’armée congolaise serait « à leur poursuite ».
Ce communiqué pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Pourquoi l’armée ougandaise persiste-t-elle à parler d’ « opération conjointe » allant même cette fois jusqu’à évoquer la « bénédiction du gouvernement congolais » alors que celui-ci dément ?