RDC : Le ministère public réclame la peine de mort pour Naanga et compagnie.

Le lundi 29 juillet, le ministère public a requis la peine de mort contre Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ainsi que contre ses compagnons en fuite.

Ces derniers sont accusés de crimes de guerre et de trahison. En plus de cette demande de peine capitale, l’organe de la loi a également ordonné l’arrestation des accusés et la confiscation des biens de Nangaa, de son épouse et d’autres prévenus impliqués.

Pour les prévenus ayant comparu physiquement, le ministère public a requis la peine de mort pour trahison et participation à un mouvement insurrectionnel. En revanche, Corneille Nangaa Baseane, qui est absent lors de l’audience, se voit demander une peine de 20 ans de servitude pénale principale pour sa participation au mouvement insurrectionnel. Cette divergence de traitement souligne la complexité du dossier et la distinction faite entre les prévenus présents et absents.

En ce qui concerne les réparations, le ministère public a demandé la somme d’un milliard USD, montant également réclamé par la partie civile, la République démocratique du Congo. Face à ces exigences financières considérables, la défense a demandé une remise de cinq jours pour préparer ses conclusions. Cependant, la Cour a jugé cette demande excessive et n’a accordé qu’un jour pour la plaidoirie, accentuant ainsi la pression sur les avocats de la défense dans cette affaire d’envergure.

La Rédaction.