Un rapport du Centre des recherches en finances publiques et développement local (Crefdl), révélé par Média Congo Press (MCP) ce mardi 11 juin 2024, met en lumière un scandale financier d’une ampleur sans précédent.
Selon ce document, l’État aurait décaissé la somme colossale de 14 millions de dollars américains dans le but de corrompre les députés nationaux en vue de l’investiture du gouvernement Suminwa. Chaque législateur aurait ainsi reçu la somme de 30 000 USD, alimentant des suspicions de blanchiment d’argent et soulevant des questions sur l’intégrité du processus démocratique.
Le coordonnateur national du Crefdl, Valéry Madianga, a vivement réagi à ces révélations, qualifiant ces paiements en espèces de « indices de blanchiment des capitaux ». Il appelle de ses vœux une enquête judiciaire approfondie pour faire toute la lumière sur cette affaire qui ébranle les fondements de la démocratie. En effet, le versement de telles sommes à des députés nationaux déjà rémunérés par l’État soulève des interrogations légitimes sur la probité de nos institutions et sur l’éthique de nos représentants politiques.
Enfin, ces révélations suscitent des inquiétudes quant à la crédibilité de la nouvelle législature. Le Crefdl craint que ces pratiques de corruption ne compromettent gravement la gouvernance du gouvernement Suminwa, jetant ainsi le doute sur la capacité de cette administration à œuvrer dans l’intérêt général. Cette affaire met en évidence l’urgence d’une réforme profonde du système politique et d’une lutte sans merci contre la corruption pour restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions démocratiques.
La Rédaction.