L’assassinat de six membres d’une même famille à Mutarule (Sud-Kivu) est condamné par plusieurs personnes, dont le chef de la Monusco.
Le meurtre de six personnes, appartenant à une même famille dans la localité de Mutarule (Sud-Kivu), a suscité beaucoup de réactions à travers le pays. La dernière en date est celle du représentant du secrétaire général de l’Onu en RDC.
Dans une déclaration faite à la presse, hier 14 août à Kinshasa, Martin Kobler a condamné cet assassinat qui a coûté la vie à six personnes.
A ce sujet, le chef de la Monusco a déclaré : « Cette nouvelle attaque contre six membres d’une même famille à Mutarule, le mercredi 13 août, est intolérable et je condamne ce crime avec la plus forte énergie ».
Il a fait savoir que la force de la Monusco a tout de suite été mise en état d’alerte et participe, aux côtés de forces de sécurité congolaises ; aux recherches visant à retrouver les assaillants, afin de les traduire en justice.
Avant d’ajouter : « La Mission a renforcé ses patrouilles afin de mieux protéger la population. Mais, la paix est avant tout dans les mains des Congolais ; j’appelle donc les habitants de la plaine de la Ruzizi au calme et à la retenue pour éviter toute escalade ».
Pour rappel, des hommes armés, non autrement identifiés, ont tué six personnes appartenant à une même famille, dans la nuit de mardi à mercredi 13 août à Mutarule 1er, une contrée située à environ 10 kilomètres au Nord de Sange, dans la province du Sud-Kivu.
A en croire radiookapi.net qui a livré cette information, des hommes armés ont attaqué la résidence d’une famille à une heure du matin (heure locale). Ils ont réussi à casser la fenêtre pour pénétrer dans la maison. Ce, avant de tirer à bout portant sur les personnes trouvées dans la maison, tuant six personnes d’une même famille.
L’assassinat de ces six personnes prouve à suffisance que la situation sécuritaire reste encore précaire non seulement dans la localité de Mutarule, mais aussi dans plusieurs contrées de la Plaine de la Ruzizi, indique la source.
Pour lutter contre l’insécurité et rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie orientale du pays, le Conseil de sécurité du Sud-Kivu a émis le vœu de voir les effectifs des militaires et policiers renforcés dans la Plaine de la Ruzizi.