Des organisations de la société civile, des mouvements citoyens et des groupes de pression du Nord-Kivu ont lancé un appel pressant aux autorités, demandant la déclaration de la province du Nord-Kivu comme étant sinistrée. Cette requête survient dans le contexte d’une crise humanitaire et sécuritaire persistante qui sévit dans la région de l’Est de la RDC.
Ces organisations ont exposé leur position devant la presse, soulignant la nécessité pour l’État de prendre des mesures urgentes pour alléger la souffrance des populations meurtries de l’Est du pays. Ils ont notamment plaidé en faveur d’un allègement fiscal et de la déclaration formelle de sinistre pour le Nord-Kivu, reconnaissant ainsi la gravité de la situation et la nécessité d’une réponse gouvernementale adaptée.
Moïse Hangi, membre éminent du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), a exprimé le besoin impérieux pour les autorités de se saisir de la situation critique qui sévit dans l’Est du pays. Il a souligné l’urgence d’une intervention gouvernementale pour répondre aux besoins humanitaires pressants et rétablir un semblant de normalité dans la vie quotidienne des habitants de la région.
Parmi les demandes formulées par ces organisations figure également la reconquête des territoires actuellement sous l’occupation des rebelles du M23. Ils ont appelé les autorités à rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, en mettant fin aux activités des groupes armés qui sèment la terreur et l’instabilité dans la région.
Cette déclaration met en lumière l’ampleur de la crise humanitaire et sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC, ainsi que l’urgence d’une action concertée et efficace de la part des autorités pour y faire face. Alors que la population de la région continue de souffrir des conséquences dévastatrices de la violence et de l’insécurité, il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour répondre à ces besoins les plus pressants et rétablir la paix et la stabilité dans la région.
La Rédaction