Le projet de loi des Finances pour l’exercice 2015 recevable au Sénat

Pour le vice-Premier ministre, ministre du Budget, la gestion du Budget est plus importante que celle de la Trésorerie, avant d’expliciter deux contraintes y afférentes liées aux dispositions constitutionnelles au sujet de la décentralisation.

La plénière du Sénat a clôturé mercredi, au Palais du peuple, le débat général sur le projet de loi de finances pour l’exercice 2015, après les réponses du vice-Premier ministre, ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, aux préoccupations des sénateurs soulevées lors du débat général engage mardi. M. Daniel Mukoko Samba a fait valoir de prime à bord que l’examen du projet du Budget du pouvoir central est un moment de vérité non pas une simple routine, avant de réaffirmer les efforts du gouvernement à réaliser et à déposer à temps au Parlement le projet de loi budgétaire, conformément au prescrit de la Constitution.

Pour le vice-Premier ministre, ministre du Budget, la gestion du Budget est plus importante que celle de la Trésorerie, avant d’expliciter deux contraintes y afférentes liées aux dispositions constitutionnelles au sujet de la décentralisation (40 % des recettes réparties entre les différentes provinces), et celle des ressources extérieures qu’il faut figurer au Budget depuis 2001 en RDC. Néanmoins, le ministre du Budget a fait état des progrès réalisés notamment dans les secteurs sociaux: santé, éducation.

Taux de scolarisation en hausse

Ce taux de scolarisation qui était tombé fin 190 à 52 % s’est beaucoup amélioré. Il est passé et sera fixé à 107 % en 2015 contre 100 % en 2013, 64 % en 2010, 61 % en 2007 et 91 % déjà en 2012. Le taux brut de scolarisation est déjà proche de 107 % en 2014.

Secteur de la santé

Le taux de mortalité des  enfants de moins de 5 ans a reculé tant dans le milieu urbain que dans le milieu rural. Il était de 146 sur 1.000 en 1995, 104 sur 1.000 en 2001, 122 en 2007, 111 en 2010. On est parti de 241 sur 1.000 pour tomber à 118 sur 1.000 en 2013.

Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, la proportion est de 55 % en 2013 moyenne dans des pays africains. Ensuite, il existe un système d’approvisionnement en médicaments essentiels. Une fédération centrale d’achat de médicaments a été mise sur pied. Les secteurs prioritaires sont donc la santé, l’éducation, les infrastructures, l’agriculture, les transports, le tourisme. Pour 2015, 4.039 milliards de FC sont prévus pour faire face à ces besoins.

Via ACP

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